Tag Archives: tempera

En mai , ne ratez pas l’exposition:in+out de mark Brusse au Musée Quillot

Ce mois de Mai , je recommande une visite au musée d'Art Roger Quillot situé au cœur du quartier historique de Montferrand. Profitez de votre visite pour vous promener dans la vieille ville . Un peu d'histoire: La Fondation de Montferrand est liée aux crises successives qui opposèrent les Comtes d'Auvergne à l'évêque qui régnait sans partage sur la ville de Clermont. Les diverses tentatives pour s'emparer de Clermont ayant avorté, le Comte Guillaume VI décida de construire, sur une butte voisine propice aux fortifications, une ville rivale. C'est ainsi que Montferrand vit le jour, en 1120. Les comtes d’Auvergne ont élevé sur la butte de Montferrand un château fort, base d’attaque sur Clermont. Montferrand est de nos jours encore débuté par les anciens remparts (vraisemblablement du XVIe) dont il reste d’importants vestiges, rue des Fossés sous le Séminaire, rue des Fossés sous la Rodade, une tour rue de la Gravière. Deux grandes voies se croisent à angle droit, rues des Cordeliers et Jules Guesde (Nord-Sud), rues du Séminaire et de la Rodade (Est-Ouest).  C’est le long de ces deux grandes voies  que se trouvent la plupart des belles maisons du XVe et du XVIe siècles. Elles sont de deux types, d’une part la grande maison de pierre à deux corps de logis reliés par des galeries où l’essentiel de la décoration est concentré dans la cour intérieure (tourelle d’escalier, galeries), parfois une porte extérieure monumentale, d’autre part la maison à pans de bois et à encorbellement (c’est-à-dire dont les étages sont en saillie par rapport au sol). Dès le XIIIe, la lave de Volvic (andésite) est très largement utilisée, soit pour les motifs de décoration (sculptures) soit pour les arcs ou embrasures de fenêtres, soit même pour les façades entières (rue Jules Guesde, rue des Cordeliers).Pour avoir plus d'informations et assister aux médiévales visitez ce site Le Musée est un  ancien couvent des Ursulines, d’époque classique qui  a été totalement rénové et restructuré dans son espace intérieur par les architectes Adrien Fainsilber et Claude Gaillard. Depuis 1990, les collections de beaux-arts de la Ville de Clermont-Ferrand y sont conservées. Sur près de 6000 m2 et 8 niveaux d’expositions permanentes, plus de 2 000 œuvres - peinture - sculpture - arts décoratifs - art graphique - photographie - sont présentées suivant un parcours chronologique et thématique, afin de brosser un panorama de l’art occidental du Moyen Age à nos jours. Superbe synthèse de plusieurs siècles d’histoire et d’art, le musée d’art Roger-Quilliot, labellisé « Musée de France », s’inscrit désormais, par sa programmation d’expositions temporaires, et la multiplicité de ses actions de médiation vers les publics, comme un établissement culturel et touristique incontournable pour la métropole régionale de l’Auvergne.   l'exposition :IN+OUT , mark Brusse se visite encore jusqu'au 16 mai 2011, dépêchez vous . Elle présente plus de 80 œuvres de l’artiste qui ont marqué son travail de sculpteur et de peintre, avec un focus particulier sur ses productions récentes.Le Musée d'Art Roger Quilliot a rassemblé pour l’occasion les sculptures, assemblages, peintures sur papier Hanji, dont les séries de Bonjour Monsieur Gauguin et Los Milagros, ainsi que des masques et sculptures en céramique. 
Sont aussi exposées les sculptures en bronze et en verre de Murano ainsi que les récentes séries des sculptures-assemblages et des collages de cet artiste pluridisciplinaire. Mark Brusse est un plasticien pluridisciplinaire qui interroge inlassablement les problématiques sur l’espace et l’environnement, l’organique et le minéral, la vie-l’amour-la mort, la métaphysique du passage, à travers plusieurs médiums. La symbiose des concepts et des matières est un point essentiel dans son travail. Son appétence à ingérer délicatement différentes cultures lui permet de renouveler et d’enrichir son espéranto plasticien, tout en continuant à raconter sa propre histoire, qui, mystérieusement, devient nôtre. Mark Brusse, artiste originaire des Pays-Bas, poursuit son œuvre depuis cinquante ans. Il vit et travaille à Parisdepuis . Il est représenté en France par la galerie Louis Carré & Cie, Rue de Messine, 75008 Paris. Reconnu comme l’un des grands sculpteurs de son temps, il s’installe à Paris en 1960 et adopte la France. Son parcours est fait de rencontres, avec le théoricien de l’art Pierre Restany et les Nouveaux Réalistes, avec John Cage et le groupe Fluxus. Son œuvre, farouchement original eet foisonnante n’est pourtant rattachée à aucun mouvement.  il cultive une relation privilégiée avec la ville de  Clermont pour « ses crapauds » qui ont longtemps trôné sur la place de la Résistance comme un point d’interrogation. Rencontre avec l’artiste.En concertation avec l’artiste, elle est exposée au jardin Lecoq depuis novembre 2010. Elle intègre ce parc public et historique du centre ville, très fréquenté, qui est déjà agrémenté de plusieurs sculptures de qualité. L’alternance d’œuvres classiques (datant du XIXe et du début XXe siècle) et d’œuvres contemporaines rythme la promenade dans ce lieu bien connu des Clermontois.(source: http://www.clermont-ferrand.fr/La-memoire-des-crapauds.htlm)petit tour d'horizon de l'expo( source dossier de presse) :
  • Au rez–de-chaussée :
Dans l’espace actualité, on entre d’emblée dans l’univers fait d’assemblages, de poésie, d’humeur et d’humour de Mark Brusse, avec ses tout récents collages, de la série Un certain regard, véritables feuillets de pensées, au jour le jour, du plasticien
  • Au 1er niveau :
Au débouché de l’escalier, dans la grande salle, des sculptures-assemblages en bronze et pierre naturelle des années 90 interrogent encore et toujours les rapports nécessairement symbiotiques entre l’être vivant et le minéral, naturellement poli par la longue histoire du Temps.  
Mark Brusse Elle n’a rien à dire sur Dali – 2009 collage

Mark Brusse Elle n’a rien à dire sur Dali – 2009 collage

  • 1er niveau, salles d'exposition temporaire
Des tableaux tempera et pastels gras sur papier, des céramiques ,des sculptures en bronze et pierre naturelle, sculptures assemblages,  
Mark Brusse Elegua - 2008 - sculpture en verre de Murano -

Mark Brusse Elegua - 2008 - sculpture en verre de Murano -

      Musee d’Art Roger-Quilliot Quartier historique de Montferrand Place Louis-Deteix - 63100 Clermont-Ferrand 0473161130 musee.art@ville-clermont-ferrand.fr  

Peinture à l’huile , peinture acrylique;tempera.. :petit tour d’horizon

La peinture à l'huile de commerce permet de travailler dans la durée. Comme elle met longtemps à sécher, on peut effectuer des modelés délicats, que l'on peux difficilement faire avec l'acrylique. Peindre à l'huile c'est associer des pigments (couleurs), et un liant appelé médium. La peinture à l'huile offre des possibilités d'expression quasi illimitées ,et, à partir du baroque la majorité des peintres ont employé cette technique .les débutants en peinture utilisent souvent cette technique car la lenteur de séchage permet de multiples retouches .le peintre anticipe sur l'aspect final de son oeuvre et va faire des choix d'harmonies de tons :

les couleurs chaudes sont celles dont la tendance chromatique s'oriente vers le rouge,l'orange et le jaune.

les couleurs froides sont les bleus de cobalt ,et d'outremer foncés, le vert d'emeraude , la terre d'ombre naturelle et l'ocre jaune.

couleurs chaudes et couleurs froides peuvent se mélanger pour "griser" les tons , peindre des ombres ; on dit également "salir" les couleurs

l e peintre utilise couramment deux techniques:

le modelé en " pâte" avec un médium d'empâtement, ou

le glacis avec beaucoup de médium et très peu de couleur pour travailler en transparence.

le travail de l'ombre et la lumière confère le rendu des formes et des modelés

il faut peindre gras sur maigre. Ce qui veux dire que l'on doit peindre avec une peinture de plus en plus riche en gras, donc en huile.

les médiums permettent une meilleure adhérence au  support.

Le médium ou liant est une préparation utilisée pour diluer ou modifier la consistance de la peinture.L'huile utilisée est généralement l'huile de lin ou l'huile d'œillette, voire l'huile de carthame ou de noix.l'essence de thérebentine est utilisée comme diluant

C'est Antonelle de Messine (1430-1479) qui le premier inventa une pâte au plomb en mélangeant du plomb à de l'huile de lin ou de noix afin d'obtenir ainsi une pâte résistante à l'eau

Plus trad sont apparus les médiums Vénitien (ecole italienne-Tintoret,Titien et Giorgionne)dans lesquels une grande proportion decire intervient

Puis l'école Flamande (Rubens) emploie le vernis mastic à la place de la cire qui ajouté à l'huile noire se transforme en gelée.la peinture retrouve sa brillance et ne coule pas

Le médium est principalement employé en peinture à l’huile , mais on en trouve dans le commerce pour la  peinture acrylique. Il peut rendre la peinture opaque ou transparente, donner des effets de texture et d’empâtement.

En aquarelle le medium utilisé est de la gomme arabique

Le choix du médium a une influence sur la manière de peindre et il est donc possible de créer différentes atmosphères selon l’utilisation que l’on en fait. Après application, le diluant s’évapore et la peinture durcit (on dit qu’elle sèche).

La peinture à l’huile « sèche » plus lentement que la peinture acrylique et permet de mieux mélanger les couleurs ou de récupérer plus facilement un défaut. Ce que l’on appelle « séchage » est en réalité une oxydation de l’huile, qui se polymérise et durcit, sans changer l’aspect de l’œuvre, et en quelque sorte, emprisonne les pigments et permet la conservation de la création sans altération

Il est également possible d’obtenir des effets de matière ou de reliefs avec une pâte assez consistante. L’utilisation d’une spatule appelée aussi couteau permet d’obtenir du relief et d’augmenter ainsi la matière de l’œuvre.

Petit tour d'horizon ,des types de peintures  répertoriés :

  • la peinture minérale à base de terre, de minéraux (argile, ocre, craies) ou de substances organiques (charbon de bois, sang). Il s’agit de l’un des premiers médiums utilisé que l’on retrouve dans la peinture rupestre.
  • la fresque, pratiquée depuis l’Antiquité et redécouverte à la Renaissance
  • la tempera : ou tempéra (tempera all’uovo) est la principale technique de peinture d’art utilisée depuis des temps immémoriaux, notamment en Égypte, puis par les peintres d’icônes byzantines, puis en Europe durant le Moyen Âge. C’est un procédé de peinture utilisant le jaune d’œuf comme médium pour lier les pigments. Parfois d’autres substances comme le lait, le miel ou diverses gommes végétales ont été aussi utilisées comme médium.
  • la peinture à l’huile (Fin Moyen Âge) : La peinture à l’huile utilise un mélange de pigments et d’huile siccative, permettant d’obtenir une pâte plus ou moins consistante. L’huile utilisée est généralement l’huile de lin.
  • l’aquarelle : C’est une technique picturale utilisant, à l’instar du lavis, la gomme arabique comme médium mais s’en différencie par l’utilisation de couleurs. Il s’applique généralement sur du papier épais et absorbant conçu spécialement pour ce type de peinture. L’une des principales propriétés de l’aquarelle est la transparence.Un de ses principaux avantages est la rapidité d’exécution. Un de ses principaux inconvénients est sa maîtrise. Cette technique, en raison du côté très liquide de cette peinture, se pratique à l’horizontale.
  • la gouache (de l’italien Guazzo) est une peinture à l’eau gommée, comme l’aquarelle, couvrante et opaque. Le liant ou solvant utilisé pour cette peinture est traditionnellement l’eau gommée (gomme arabique) et elle se dilue à l’eau.Elle a une caractéristique très intéressante : tant qu’elle n’est pas vernie, elle peut se retravailler même des années après, ce qui en fait un excellent outil d’étude.Bien qu’elles soient opaques, les gouaches extra-fines (par exemple Linel) peuvent se diluer jusqu’à retrouver des transparences très proches de l’aquarelle.À l’origine, la gouache était une aquarelle à laquelle était ajouté un constituant permettant de conserver la luminosité de la peinture tout en la rendant couvrante (un composant crayeux le plus souvent).Les liants utilisés actuellement dans l’industrie sont des liants méthylcellulosique et la glycérine
  • la peinture à la chaux
  • la peinture acrylique (début des années 1960) : La peinture acrylique  utilise les mêmes  pigments traditionnels que pour la peinture à l'huile, mais ces pigments sont  mélangés à des résines synthétiques.Elle est utilée couremment dans les techniques d'art contemporain
  • A noter que ces techniques peuvent se completer sur un  même tableau ; c'est ce que l'on appelle les techniques mixtes:
  • par exemple mettre en place et démarrer une oeuvre à l'acrylique ou tempera à l'eau;.ensuite continuer le rendu des volumes et des couleurs en peinture à l'huile